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Le referencement Google, vous connaissez ? Le referencement gratuit vous en rêvez ? Comment mettre son site en Premier sur Google ? Référencer son site en 1ère position ? Toutes ces questions vous empêchent de dormir la nuit, non ?! Je vais être franc tout de suite, histoire de briser la glace d’entrée… arrêter de rêver ! Et vous savez pourquoi ? Parce que vous faites tout de travers ! Comment je le sais ?! Parce qu’on à tous fait les même erreurs !

J’ai débuté sur le web, en 1999. Autant vous dire qu’à cette époque mettre un site en premier sur Google, c’était facile. Bourriner c’était un peu mon deuxième métier. Les années 2000-2010, sur Google, c’étaient les années frique ! Plus de positions sur Google, qui entre temps était devenu le moteur de recherches numéro 1. Tout le monde était aux anges ! On mettait un site en premier sur Google avec une telle facilité qu’on ne s’apercevait pas encore de ce qui (nous) attendait !

Le contenu, le maillage interne,… on en parlait déjà ! Mais tout le monde s’en foutait royalement ! Tant que ça “rankait”, pourquoi se casser la tête à pondre des pavés imbuvables ! Du backlinks (crades), du keyword stuffing, de la duplication de contenu, de la redirection de gorets et tout le monde était heureux ! Que demander de plus ?

Pour la faire courte, en 2012, j’ai failli tout arrêter ! Google Panda est arrivé, il a foutu en l’air des années de travail, a fait des dizaines de clients mécontents et mon téléphone n’a pas arrêté de sonner pendant 2 semaines. J’ai perdu du temps et de l’argent… mais j’ai quand même garder mes caleçons :). Tout ça pour vous dire, que les conneries, les erreurs et autres bourdes monumentales, je connais, donc vous ne faites rien de plus que tout ce qui a déjà été fait. Si en plus vous lisez des articles de 2004, alors là, je ne peux plus rien pour vous 🙂

Ça c’était pour la petite histoire, passons maintenant aux choses qui vous intéressent.

Referencement Google : Comment mettre son site en premier ?

Avec tout ça, Penguin, Panda, et autres pénalités fantômes, comment réussir à mettre son site en 1er sur Google ? Va falloir se filer un grand coup de pied dans le c… et commencer à bosser dans le dur. Le dur ? La réalité chers lecteurs ! Cette triste et dure réalité que dans la vie on a rien sans rien rien. On va se sortir les doigts et avancer.

Étape 1 : Auditez son site internet

(L’ordre des étapes n’est pas figé, vous pouvez très bien commencer par la fin si ça vous chante ! Vous êtes grands, hein, vous devriez vous en sortir !)

Le contenu

On attaque directement par ce qui fait mal : le contenu de votre site internet et donc un audit SEO en bonne et due forme. Votre site n’apparait pas dans les premiers résultats dans les moteurs de recherches ? On parle des 10 premiers. Le reste c’est du pipeau ! Il faut vous poser la bonne question : Est-ce que mon site est bien optimisé ? C’est à dire, que lorsqu’un robot de chez Google passe chez vous, est-ce qu’il comprend la thématique de votre site ? Vous me répondrez que oui, évidemment ! Croyez bien que googlebot n’est qu’une machine et jusqu’à preuve du contraire, elle ne comprend pas ce qu’elle lit. Elle fait des associations d’idées et de mots, en fonction de ce qu’elle a dans sa base de données. C’est moins marrant d’un coup ! Si vous voulez un bon référencement google, c’est à ce prix.

Alors on oublie :

  • les métaphores foireuses,
  • les mots mal appropriés,
  • les significations multiples,
  • les idées saugrenues,
  • les champs lexicaux approximatifs,
  • et… on reprend la base !

Une page web est calibrée pour un ou plusieurs mots clés ! (je sais, c’est sujet à débat)

Je vous voir venir : On oublie tout de suite la répétition de mot clé, la densité, etc… Puisqu’on ne peut plus jouer à ce petit jeu (quoique !), nous allons suivre des règles simples.

1/ Choix des mots clés

Choisissez un mot clé qui correspond à la thématique de votre page est essentiel en référencement naturel. Vous avez l’embarras du choix pour le trouver : Google, Ubersuggest, Keywordtool.io, Secockpit… Ils font tous peu ou prou la même chose. L’avantage d’utiliser le générateur de mots clés de Google : il est gratuit (à condition d’avoir un compte Google) et il permet de sélectionner des critères de tri pour avoir une liste de mots clés précise.

Ubersuggest et keywordtool.io sont des outils gratuits eux aussi, qui vous donnent une liste des recherches suggérées (mots clés de longue traîne) de Google en fonction d’un mot clé !

Secockpit est payant, il rassemble les fonctionnalités des 3 premiers mais son gros plus avantage reste que l’outil analyse en quelques secondes la possibilité de positionnement sur un mot clé en fonction de la concurrence (liens entrants, CF, TF, Pagerank, title, etc…).

Vous avez trouvé votre mot clé, c’est bien ! Maintenant, on va lui trouver des amis : synonymes, parents, enfants, etc…

Rendez-vous sur ce site : 1.fr. Entrez votre mot clé. En quelques secondes, apparaissent des mots se rapportant au champ lexical du vôtre. Récupérez-les dans une feuille Excel ou dans un fichier texte. Nettoyez votre fichier, il se peut que vous trouviez des mots en désaccord avec votre expression clé. Une fois cette étape réalisée, vous obtenez une liste de mots du champ lexical de votre mot clé. C’est primordial aujourd’hui pour mettre un site en premier sur Google, d’avoir des contenus intéressants, certes, mais aussi pertinents et qui répondent à certains critères malgré tout.

Il ne reste plus qu’à faire la même chose pour toutes vos pages. Si vous en avez une dizaine, c’est rapide, sinon… vous avez du boulot ! Vous pouvez automatiser la recherche mais il vous faudra des connaissances en développement ou un assistant. Pour la première fois, faites le à la main, c’est plus long… mais c’est meilleur 🙂

2/ Rédaction de contenu d’un site web

Vous avez vos listes de mots clés avec leurs synonymes et leurs champs lexicaux pour votre referencement google. Avant toute chose, oubliez-les ! Pourquoi ? Vous vous adressez avant tout à des lecteurs, pas à des machines. Votre but premier est de donner une information pertinente. Le concours de celui qui a la plus grosse, ne nous intéresse pas… pour le moment !

Pour la rédaction de contenu, mettez-vous à la place de votre lecteur :

  • Que recherche t-il ?
  • Pourquoi lirait-il ma page ?
  • Qu’est-ce qui ferait qu’il préfère me lire ?
  • A t-il du temps pour lire ?
  • Quel âge a t-il ?
  • Quel est son métier ?

On appelle ça des personas. On crée de toutes pièces des lecteurs types (voir ici) à qui on attribue des critères (métiers, âge, habitudes, hobbies…) pour affiner sa cible. On définit ses personas en fonction de ses clients, de ses amis, des personnes que l’on souhaite toucher. Au départ, faites un bref tour du proprio. Quelques éléments de biographie suffiront à vous faire une idée plus précise. Vous affinerez par la suite en fonction des retours et de votre expérience.

Cette manière de procéder peut dérouter dans un premier temps, car elle n’est pas naturelle pour tout le monde. Chacun pense savoir ce que recherchent les visiteurs sur son site. Vous réaliserez alors très vite que votre cible n’emploie absolument pas votre langage, qu’elle ne connait pas forcément votre jargon technique et qu’elle utilise des mots plus simples pour exprimer une idée.

Vos personas définis, vous pouvez maintenant vous atteler à la rédaction de vos contenus, en vous adressant à eux. Vous aurez une vue plus dégagée et saurez quel angle utiliser pour leur parler.

Je le répète, lors de cette étape on oublie ses listes de mots clés et on se concentre sur l’essentiel, vos lecteurs !

3/ Le placement des mots clés dans un site

Vous y êtes, vos textes sont prêts. C’est à partir de là, que l’on va placer ses mots clés dans les pages de son site. On n’a pas la main lourde ! On fait les choses intelligemment !

Le plus important dans une page web (et pour le référencement de sites) c’est la balise title, le titre de la page (même si certains prétendent le contraire). C’est cette balise qui s’affiche en bleue dans les résultats de Google lorsque vous faites une recherche. Du coup, on lui accorde une grande importance. On va placer à l’intérieur le mot clé principal de la page. On essaie de le placer en début de balise, car le nombre de caractères et de pixels est pris en compte. Trop de caractères fera dépasser en largeur (en pixels) votre titre de page et il sera tronqué et donc son impact sera moins important. Car oui, l’impact de la balise title est d’environ 50% (à débattre, mais je maintiens :)). C’est à dire que pour mettre son site en premier sur Google, la moitié de votre positionnement réside (pratiquement) dans cette seule balise. Le poids de la balise title est très important dans le classement des sites sur Google.

Ensuite, comment intégrer les mots clés dans les pages du site ? Le schéma type d’une page web répond à une logique simple : Titre, sous titres, paragraphes, mots importants en gras, maillage interne, liens externes, listes à puces…

Google lit une page de haut en bas et de gauche à droite. Partant de ce postulat, il faut placer les mots clés les plus stratégiques en haut de page. Tout en évitant de faire ressembler votre texte à une bouillie informe et incompréhensible.

Comment placer les mots clés dans une page ?

  • Balise Title : Mot clé principal + nom du site ou votre marque
  • H1 : Mot clé secondaire important (différend de la balise title) + champ lexical et synonymes
  • 1er paragraphe : Mot clé principal dans (dans les 4-5 premières lignes)
  • H2 : Mot clé secondaire (synonyme)
  • 2°, 3°, 4°, etc… paragraphes : synonymes et champ lexical + répétition du mot clé principal (idéalement tous les 150 mots environ) – utilisez la mise en forme : gras et italique
  • H3, H4, H5 et H6 : Pas de mot clé, sous titres génériques
  • Ne faites pas de liens externe sur le mot clé principal de la page (vous souhaitez vous placer dessus, évitez de favoriser les concurrents)
  • Faites des liens externes pertinents vers des sources aux thématiques proches. Cela permet de mieux “faire comprendre” à Google de quoi parle votre page.
  • Faites des liens internes entre vos pages qui parlent d’un sujet commun. Le maillage interne et l’une des forces du référencement.

NOTE : Ne fous fiez pas aveuglément à mes conseils ! Je vous donne un schéma type. Il faut savoir l’interpréter. Dans l’absolu, ne fous fiez pas uniquement à ce que vous lisez sur internet. Ici ou ailleurs. Rien ne remplacera jamais l’expérience. Apprenez à réfléchir par vous même, ne suivez pas à la lettre toutes les informations que vous recevez, déduisez, essayez, échouez et recommencez. C’est comme ça qu’on apprend.

4/ Quelle est la longueur idéale d’une page web ?

Il n’y en a pas. Soyons honnête : Vous avez envie de lire une tirade de trois pieds de long pour une réponse qui peut être faite en 3 lignes ? Non ?! Moi non plus. Personne ne veut se frapper le Larousse ou perdre son temps à lire des articles de pseudo auteurs qui se la racontent. La taille ça ne compte pas (certains son bien contents d’ailleurs :)). Mais alors comment référencer un site ?

Toutefois, on peut noter une corrélation entre le fait que plus un texte est long, mieux il est classé. Du coup, pour mettre son site en premier sur Google avec un référencement naturel seo, il faut rédiger des textes de 2000 mots pour avoir plus de chances ?

Oui : Plus un texte est long (bien construit) et pertinent (pas juste une tartine de contenus pour faire plaisir aux moteurs de recherches), mieux il se classera sur Google. Pourquoi ? Le champ lexical joue un rôle déterminant dans la compréhension de la page par Google. Plus un texte est long et plus on utilise ce champ lexical. Plus on a d’expressions secondaires, plus on augmente les chances de mettre son site en premier. CQFD. Un texte de 500 mots comportera moins de mots clés et d’expressions de longue traine (requête de 4 mots clés ou +) qu’un autre de 2000.

Non : La notoriété, l’ancienneté, la popularité et le nombre de backlinks d’un site sont également des éléments déterminants dans le positionnement d’un site sur Google. Un site “trusté” (plus important dans votre thématique) aura toujours plus de poids et de force que le votre. Même si ce site pond chaque jour des articles de 300 mots, il sera toujours avantagé. Cela ne veut pas dire que vous ne pourrez jamais le dépasser. Cela signifie simplement qu’au-delà de tout ce qu’on peut lire, il faut savoir faire la part des choses. D’autres critères rentrent en compte dans le classement des sites. Et le critère backlinks reste le critère de référencement, qui fait à lui seul, la différence.

La structure de votre site web

L’architecture de votre site et de vos pages web est déterminante. Je sais, WordPress permet de faire des miracles, pour peu que l’on sache ce que l’on fait. En réalité, tous les pseudo développeurs front end (terme à la mode qui ne veut franchement rien dire, mais qui fait plaisir à celui qui se l’attribue), ne savent absolument pas structurer correctement une page. Ah bon ?!  Google son tripe à lui, c’est le HTML. Le php, le javascript, le css, il s’en cogne ! Lui il kiffe les balises HTML. Du coup, si vous êtes un peu malin, vous comprenez vite comment structurer une page web. Non ?!

Combien d’entre vous utilisent WordPress ? Ou un autre type de CMS ? Vous êtes nombreux, n’est-ce pas. Combien d’entre vous se sont déjà plongés dans le code source de leur site réellement ? Pas juste un survol pour vérifier si le tag analytics était bien intégré ! Vous êtes moins nombreux d’un coup !

L’avantage avec WordPress, c’est que vous n’avez quasiment rien à faire. Vous n’avez même presque plus besoin de faire appel à un graphiste web ou un webdesigner. Vous achetez un thème, vous l’uploadez et c’est terminé. EN APARTÉ : Ce qui n’est pas sans conséquence, puisque le premier pécore du coin se prend vite pour un cador du design en procédant de la sorte, mais ça c’est un autre débat.

Il n’est pas rare de voir arriver des clients catastrophés en agence, car leur site aussi beau soit-il, ne rank absolument pas, alors qu’on leur avait prétendu le contraire. WordPress est pourtant orienté SEO référencement non ?! Faut voir ce que vous appelez SEO aussi (referencement google pour les intimes).

WordPress est un CMS bourré de qualité et ce qui en fait son principal défaut ! C’est une usine à gaz. Chacun y va de son petit plugin pour faire ceci ou cela et la machine s’enraille. Ensuite on passe un coup de WP Rocket et on pense en avoir fini.

1/ L’architecture parfaite d’une page web

On oublie tout et on recommence. Google aime le HTML. Google aime le contenu. Google est une grosse feignasse qui aime qu’on lui mâche le travail. Vous aussi, vous êtes un peu feignant. Mais on l’est tous un peu. Une page classique, c’est du contenu et du html, point barre. Seul ce qui se trouve entre les balises <body> à de l’intérêt. Mais pas tout. Header, sidebar, footer, etc… n’ont aucun intérêt pour Google. Même si il sait très bien faire la différence entre tous ces éléments, plus vous aurez un code propre, une structure de site simple, plus vous mettrez de chances de votre côté.

Du coup, on supprime les balises HTML qui servent au SEO et qui se trouvent en dehors du corps du texte. Pas de balise <h2>, <h3> ou <hn> dans la sidebar, le footer ou le header. Le contenu pertinent DOIT ETRE dans le corps du texte et NULLE PART ailleurs.

2/ Accessibilité du site web

On attribue toujours peu d’importance à l’accessibilité d’une page web. Par manque de temps, par nécessité ou par oubli, la plupart du temps. La structure d’un site, ce n’est pas seulement un serveur. Les balises <meta>, les balises <noscript>, les sources de fichiers, les appels aux fichiers externes (js, css, etc…), la cohérence des liens et leurs descriptifs. Des petits détails qui mis bout à bout représentent une grande source de travail et qui peuvent faire la différence entre 2 sites similaires. Je survol vite fait cette partie sinon on va y passer des plombes et ça ne parlera de toute façon qu’aux développeurs :).

3/ Amélioration de la vitesse d’affichage des pages web

L’ami GG est un petit malin. Les choses étant ce qu’elles sont, la capacité des data center n’est pas infinie. Du coup Google nous tanne gentiment pour améliorer fissa la vitesse d’affichage de nos pages web. Améliorer la vitesse d’un site, permet d’améliorer l’utilisabilité et diminue franchement le taux de rebond. Plus facile à dire qu’à faire et qui plus est, cela coûte vite un bras cette histoire. Malgré tout, quelques recommandations toutes simples permettent de donner un bon coup de fouet à votre site.

Rendez-vous ici ou , entrez votre nom de domaine et faites le test. Aie ! ça pique les yeux, hein ?!

En général, si votre site est hébergé sur un serveur mutualisé, vous n’avez pas la possibilité de faire tout ce que vous voulez. Vous pouvez toutefois intervenir sur le fichier .htaccess et lui transmettre des directives afin d’améliorer les performances de votre site.

En décalant l’apparition de vos scripts et appels css dans votre code source, qui parfois bloquent l’affichage des pages web, vous gagnerez quelques millisecondes précieuses.

Un autre facteur qui perturbe la vitesse d’un site, c’est le poids des images. Les visuels c’est sympa, ça aide au SEO mais ça vous plombe vite fait toute votre optimisation, si ils sont mal configurés. Du coup on va préférer des formats type .jpg ou .png et on oublie le reste. Pensez bien que tout le monde n’a pas la fibre, alors il faut trouver un bon ratio pour compresser vos images correctement. Si vous êtes sur WordPress, voici un moyen rapide de le faire.

Second problème concernant les images, mais venant cette fois du .css directement. Très souvent, et je m’inclus dans le lot, nous oublions de faire des sprites css. Une méthode qui consiste à rassembler toutes les images en une seule et ensuite de les disposer sur son site via le css, en lui fournissant les coordonnées précises de l’élément à afficher. Plutôt que d’avoir plusieurs petites images dispersées à aller chercher, un seul visuel permet de gagner pas mal de temps et donc d’améliorer la vitesse d’affichage de votre site.

Pour aller plus loin, vous avez des articles ici et là, qui résument parfaitement les possibilités d’optimisations (compression Gzip, mod deflate, etc…) de vos pages web pour améliorer le temps de chargement de votre site internet.

4/ Le maillage interne

C’est la partie la plus délicate mais aussi la plus utile pour mettre un site en premier et réussir son référencement google. Le maillage interne, est le seul levier que vous maîtrisez complétement et qui peut vous donner des résultats incroyables pour peu que vous sachiez correctement l’utiliser.

Comment définir le maillage interne ? C’est le fait de créer des liens entre vos pages de même thématique afin de leur donner plus de poids. De préférence sur des ancres avec les mots clés qui vous intéressent. Jusqu’à  preuve du contraire, aucune pénalité n’a jamais été appliquée à un site qui faisait des liens internes avec des ancres optimisées. Contrairement aux liens entrants.

Pour que votre maillage interne fonctionne, il faut impérativement ne lier que les articles qui ont une thématique commune. En gros, inutile de faire des liens entre un article qui parle de cuisine et un autre qui parle de motos. Cela n’aurait aucun intérêt.

Si vous utilisez WordPress, vous avez remarqué que ce CMS est un gros bourrin. Il envoie du lien dans tous les sens. Et ce n’est absolument pas ce que l’on recherche. On dira ce qu’on voudra et j’en reviens encore à ça, mais rien de mieux que de tout faire à la main. Évidemment je comprends certains impératifs de production et l’utilisation d’un CMS n’est pas interdite. Sauf qu’il va falloir y mettre les mains !

Une alternative à ce que je vais vous expliquer se trouve ici. Un autre tuto vous donne aussi la possibilité de faire ce dont je vais vous parler.

Vous avez votre site, vos contenus, vous avez optimisé la structure de vos pages aux petits oignons, vous devez maintenant mettre en place un moyen de faire comprendre à Google que :

  1. Vous êtes le meilleur dans votre niche
  2. Vous devez être numéro un sur votre mot clé.

Un moyen d’y parvenir est d’utiliser le système du cocon sémantique. En gros, (attention je schématise) cela consiste à créer des silos au sein desquels vous aurez vos pages web (pages parents, pages enfants, etc…). Chaque silo est indépendant et possède sa propre thématique. Cela permet de cloisonner l’information et de distribuer le jus dans tous les articles du silo. Cela permet aussi de hiérarchiser les liens et de donner à Google un ensemble de contenus prêt à ranker. Le but est de pousser la page principale (sur un mot clé donné) grâce aux pages qui lui font un lien à l’intérieur du même silo.

C’est une histoire de logique et d’arborescence, c’est pour cette raison qu’il faut être très ordonné et poser à plat le plan de son site. Avec un outil de mind mapping (celui là ou celui-ci), vous organiserez la répartition de vos pages au sein de vos silos afin d’avoir une vue la plus claire possible sur l’arborescence finale de votre site.

Un point important tout de même. Le cocon sémantique est une technique qui demande énormément de contenus. Il n’est pas rare de rencontrer des cocons de plusieurs centaines de pages. Cela demande donc du temps et des moyens. Il se peut que votre site se positionne rapidement avec la moitié seulement du contenu que vous souhaitiez écrire. Des fois il en faudra plus encore.

Grâce à cette stratégie vous parviendrez, sur le moyen terme, à mettre un site en premier sur des mots clés très concurrentiels, en agissant simplement sur le maillage interne.

Etape 2 : Les backlinks ou l’art de créer du jus !

On a vu toutes les étapes d’optimisations référencement on-site et on-page que l’on pouvait faire pour référencer un site en 1er sur Google. Maintenant, nous allons passer aux choses sérieuses et on va dénicher le Graal. En SEO, c’est le backlink. Le lien entrant de la mort qui tue. Celui qui va catapulter votre site dans le top 3 de Google. Celui qui va dézinguer la concurrence et vous faire passer pour le Messie. Ok, je m’emballe un peu :).

Dénicher les bons spots

1/ Les liens dofollow

Le kiff c’est le backlink dofollow avec une ancre optimisée. Si en plus, la page sur lequel il se trouve à un bon Trust Flow, c’est le jackpot assuré ! Sauf qu’il y a un mais. Google nous a pondu Penguin, qui s’attaque aux ancres trop optimisées. Du coup, on se retrouve avec des liens désoptimisés. Le backlink c’est la base de Google. Et aussi d’un site internet. Alors, comment faire ? Existe t-il encore un moyen de passer à travers des mailles du filet ?

Avant de chasser le lien, il est bon de faire un état des lieux de ceux que vous possédez déjà. Un petit tout sur Ahrefs ou Majestic SEO, vous permettra d’analyser les efforts à faire. N’oubliez pas de faire la même chose avec tous vos concurrents directs sur les mots clés que vous visez. Vous trouverez ainsi les pages et sites qui leur envoient des liens. Tant qu’à faire, autant aller placer un lien là où les autres l’ont fait, n’est-ce pas ?!

Il s’agit maintenant d’aller chercher le backlink d’autorité. Pour cela, plusieurs solutions :

  • Acheter des liens en direct
  • Acheter des liens via une plateforme (RocketsLinks)
  • Créer des liens depuis votre réseau
  • Demander aux copains
  • Aller sur Fiverr
  • Faire du Black Hat
  • Vous creuser la tête
  • Faire du linkbaiting
  • Utiliser le guest-blogging

Acheter des liens en direct, en négociant avec le propriétaire du site. C’est facile et rapide. Bien évidemment on peut rapprocher cette technique au référencement payant. Rien ne dit que vous obtiendrez ce que vous voulez, mais si la concurrence n’est pas frontale, vous pourriez vous en faire un partenaire privilégié. Le coût également sera bien moins important. Vous négocierez ainsi facilement une ancre optimisée au sein d’un contenu éditorial. Vous avez tout à y gagner. L’inconvénient c’est que vous devrez vous frapper les SERPS une à une, envoyer un mail, attendre une réponse, négocier, etc… Cela demande du temps. Comme toujours, les efforts doivent être mis en corrélation avec les bénéfices. Si le jeu en vaut la chandelle, foncez.

Acheter des liens depuis une plateforme. Rien de plus simple. Vous créez un compte, vous cherchez le spot parfait et vous proposez. Est-ce que cette méthode de référencement internet est dangereuse ? Le danger se situe dans le footprint. Si les liens insérés sont du type “propulsé par…”, fuyez. L’autre hic, c’est que ces plateformes privilégient souvent les liens nofollow (pas toutes), ce qui d’un point de vue ranking pur, n’est pas top. Cela permet évidemment de diluer le signal et quelques fois, un bon lien nofollow, (cliqué du moins), peut faire la différence. Mais dans l’absolu, ce n’est pas l’idéal.

Créer des liens depuis son propre réseau. Vous maitrisez complétement la cible, la thématique l’ancre du lien et son contenu. C’est le plan bl parfait. C’est un énorme avantage de posséder son propre réseau de sites. Bien sûr, on veillera à varier les thématiques, les types de sites et les liens sortants. Cela demande aussi beaucoup de temps et de travail (optimisation, contenu, référencement). Pour qu’un réseau fonctionne, il faut qu’il soit pertinent et indétectable. Les sites en question ne doivent pas envoyer un signal trop fort à une même appartenance, sinon on appelle cela une ferme de liens (pas bien !).

Faire appel à un ami. Comment mettre son site en premier sans backlink, c’est impossible. Vous ne pouvez pas acheter de liens (pas d’argent ou froussard :)) et vous n’avez pas de réseau (c’est à se demander ce que vous faites de vos journées :). Il ne vous reste plus qu’une seule solution : l’appel à un ami. Facile et rapide. Vous vous connectez sur Twitter, Facebook ou autres et vous contactez vos amis (si vous en avez,… sinon je ne peux plus rien pour vous). Vous devriez obtenir facilement quelques liens bien propres, comme vous voulez, sans trop d’efforts et en général (si vos potes bossent dans le SEO, ou des partenaires ou des fournisseurs, etc.) sur des sites bien trustés. Il vous en coutera un lien retour probablement (un mort de faim ce référenceur) ou une bière. Rien de bien terrible 🙂

Acheter des backlinks sur Fiverr. Bonne ou mauvaise idée ? Difficile à dire. J’ai moi même fait appel à des prestas de référencement web (et je connais des agence seo qui le font) sur ce genre de sites et j’ai été soit heureux soit… pas heureux ! Tout dépend de ce que vous ciblez comme mot clé en réalité. Prenez un mot clé moyennement concurrentiel et cela devrait faire l’affaire. Un mot clé plus difficile, j’ai des doutes. Malgré tout, pour avoir vu le pedigree de certains et discuter avec d’autres, les prestataires de ces sites ne sont pas (tous) des arnaqueurs. Quelques uns sont vraiment bons, d’autres très mauvais. A 5$ la presta, vous me direz, on ne risque pas grand chose ! En fait, oui ! Si le taff est mal fait et crade, que les liens pointent sur votre site, ça risque de le pénaliser méchamment. Je préconise plutôt d’utiliser cette technique sur des sites “tampons”. Genre vous créez votre réseau, les sites en question sont des fusibles. Si ils sautent, votre site principal est sauf et vous ne jouez pas votre vie (ou la maison) et ne risquez pas le divorce :).

Faire du Black Hat. Comment ça, cela ne fonctionne plus ! Si si, ça marche. Mais c’est risqué, c’est sûr. Du coup je n’en parlerais pas. Non, non, non. Si ça vous tente, lisez cet article ou allez sur ce site.

Creusez-vous un peu les méninges. Le premier réflexe de tout bon SEO ou toute bonne agence de référencement, c’est d’essayer de placer un lien partout où il (elle) passe. Vous ne voyez pas ?! Vraiment ? Vous avez des profils sur les réseaux sociaux ? Faites un lien vers votre site. Vous avez Google Map. Faites une fiche d’entreprise et créez un lien vers votre site. Idem sur Apple Map. Les commentaires de blogs, mais c’est bien sur ! Trouvez des blogs thématiquement proches de votre site et commentez-les.

N’hésitez pas créer des profils sur Folkd, Hubpages, Squidoo, Reddit. Ok c’est en anglais. Mais un lien est un lien, peu importe la langue. Vous êtes actif sur un forum, laisser l’url de votre site dans votre signature. Vous lisez des journaux en ligne. Vous devez créer un profil et il y a toujours un encart avec votre bio à remplir. Souvent dans cette bio vous pouvez laisser un lien : faites-le. Pareil pour tous les autres sites éditos ou journaux. Vous pouvez aussi utiliser les footprints, pour identifier les sites sur lesquels vous pouvez posez un lien.

Le linkbaiting. Terme barbare. Cela signifie que l’on vous fait des liens spontanément, sans avoir à les chercher. Mouais ! Y’a anguille. Le revers de la médaille, c’est que pour profiter pleinement de cette technique, il va falloir créer du contenu et par n’importe lequel :

  • Un contenu du genre épique,
  • grandiose,
  • spectaculaire,
  • en gros qu’il sorte de l’ordinaire,
  • il faut vous faire remarquer.

Évidemment, tout ayant déjà été écrit, difficile de trouver toujours mieux à dire. C’est là où vous faites erreur.

Allez sur Buzzsumo et entrez votre mot clé. Une liste d’articles les plus partagés apparait. Prenez le temps de lire les articles. Trouvez celui à qui manque quelque chose :

  • un point de vue,
  • un angle d’attaque différent,
  • ou que vous pensez incomplet.

Ensuite, rendez-vous sur votre blog, rédigez un article que vous aimeriez lire et qui répond à toutes les problématiques. Retournez sur l’article qui vous a marqué, contactez l’auteur (cirez lui les pompes, les blogueurs adorent qu’on leur passe de la pommade), dites lui que vous avez rédigé un billet qui complète le sien et orientez-le vers votre article. Ni une, ni deux, notre gentil blogueur se fera un plaisir de le partager à ces lecteurs. Et hop, un backlink (j’enjolive un peu :))

Vous avez compris la technique. Pour profiter à fond du linkbait, vous devez vous astreindre à faire parler de vous. Ne cherchez pas toujours à obtenir un lien ancré. Un bon lien dofollow est déjà très bien.

Le guest blogging. Je ne vais pas m’étendre sur le sujet. J’ai connu une agence en référencement naturel qui ne faisait que de ça. Il s’agit d’écrire du contenu sur d’autres sites, dont la fréquentation est supérieure à celle du votre. Cette solution de référencement professionnel entre également dans une stratégie de notoriété, puisque vous profitez directement de la popularité du site sur lequel vous rédigez. En publiant de (très) bons articles sur des sites tiers, vous obtenez aussi un backlink. Un lien sur un gros site, même désoptimisé, reste un lien (très) puissant.

Voilà, voilà, on arrive à la fin. Je pense avoir fait le tour de tous les moyens qui vous sont possibles d’entreprendre pour mettre un site en premier sur Google. J’aurai aussi pu parler du .htaccess, du fichier robots, du SSL, du SEO local (un guide devrait arriver d’ici peu), du sitemap, ou de comment obtenir du trafic. J’aurai aussi pu vous parler plus en détails du plan de site, que certains considèrent comme has-been. J’aurai pu vous parler d’encore beaucoup d’autres choses. J’aborderai plus en détails ces éléments dans un futur article, que j’essaierai de mieux synthétiser cette fois 🙂

Si vous avez des questions, laissez-moi un commentaire (si j’ai le temps… et l’envie :), j’y répondrai).

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