La « lisibilité » d’un texte fait référence à sa clarté et à sa facilité de compréhension. Des outils tels que Flesch Kincaid et Gunning Fog Index peuvent attribuer des scores de lisibilité aux articles, aux descriptions de produits ou à tout autre passage.

Pendant des années, les référenceurs ont supposé que la lisibilité du contenu était un facteur de classement direct. De nombreux articles l’affirment.

De nombreux articles affirment que la « lisibilité » est un facteur de classement pour Google.

Mais ces affirmations sont erronées.

Il n’existe aucune preuve claire d’une mesure de lisibilité dans l’algorithme de Google. John Mueller de Google l’a dit début 2018, affirmant que la lisibilité n’est pas un facteur de classement à sa connaissance.

Les études de Portent et Ahrefs n’ont pas trouvé de corrélations entre la lisibilité et les positions organiques.

Pourtant, les mythes persistent. Yoast, le plugin WordPress SEO, ajoute à la confusion avec son analyse de lisibilité, qui apparaît dans le backend à côté de chaque article, impliquant un impact sur le classement.

De plus, ces mythes sont en réalité contre-productifs. Suggérer un lien entre un score de lisibilité piloté par logiciel et un classement oblige les rédacteurs à plaire aux machines plutôt qu’aux humains.

Et c’est une pente glissante. De nombreux auteurs m’ont dit que leurs articles n’avaient pas été classés malgré des scores de lisibilité parfaits, la densité des mots clés, les en-têtes HTML ou le nombre global de mots. Le contenu en souffre car il est destiné aux moteurs de recherche et non aux utilisateurs.

Lisibilité

La lisibilité est-elle importante ?

Bien sûr. La lisibilité au sens générique est primordiale, même pour les moteurs de recherche. Un article informatif et facile à lire – qui apporte des réponses – attire les humains, qui le partagent et établissent des liens vers celui-ci. Ils en parlent à leurs amis.

Mais je préfère le concept de « fluidité cognitive » à celui de « lisibilité » car il met l’accent sur les avantages pédagogiques plutôt que sur la facilité de lecture. Cela va au-delà de la grammaire et des phrases passives. Un article expliquant un cercle bleu est plus utile avec une illustration (accessible) qu’avec du texte seul.

Outils de lisibilité

Les outils de lisibilité sont utiles dans le sens où les vérificateurs de grammaire sont utiles. Mais pas pour le référencement.

Par exemple, j’utilise les contrôles de lisibilité de Yoast pour détecter des phrases ou des paragraphes trop longs.

L’évaluation de la lisibilité de Yoast porte sur la longueur des paragraphes et des phrases.

Et je suis toujours attentif au public. Un article destiné aux consultants SEO nécessite plus de détails qu’un article destiné à un propriétaire d’entreprise typique. Les articles médicaux contiennent forcément des termes spécialisés et des explications complexes.

De même, la lisibilité varie en fonction de sa finalité. Certaines requêtes Google recherchent des explications sur des sujets inconnus. Ce contenu doit contenir des réponses rapides et faciles à comprendre.

Référencement

Néanmoins, nous voulons que notre contenu soit classé de manière organique. Il est essentiel de respecter les règles de base, comme utiliser les mêmes mots que ceux utilisés par les chercheurs et insérer des sous-titres HTML significatifs . Le plugin de Yoast aide avec les sous-titres, mais j’ignore souvent ses autres suggestions.

Par exemple, Yoast recommande d’utiliser des « mots de transition », mais j’ai tendance à les éviter. J’utilise des « phrases consécutives », comme dans les listes où chaque puce commence par le même mot, mais Yoast suggère le contraire.

Bref, je ne prête pas beaucoup d’attention à un véritable score de lisibilité. Il ne prend pas en compte le créneau, l’objectif d’un article ou mon propre style d’écriture.

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