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Pour entamer la construction d’un site web, il est crucial de bien sélectionner et acquérir son nom de domaine. Celui-ci constitue un signe de professionnalisme et d’identité numérique. Pour obtenir votre nom de domaine, il est possible de recourir à un prestataire d’hébergement ou à une entreprise spécialisée dans l’enregistrement. Afin de saisir tous les aspects de cette démarche, nous avons conçu un manuel sur la manière de choisir et d’acheter un nom de domaine en novembre 2023.

Le nom de domaine incarne l’identité et le titre d’un site internet, un composant essentiel en 2023 pour assurer l’authenticité et la sûreté d’un site. L’acquisition d’un nom de domaine s’est simplifiée et s’effectue désormais en quelques clics.

Ces identifiants correspondent en fait à des adresses web uniques facilitant l’accès à votre site pour les visiteurs. Ils sont donc indispensables pour monter un site de vente en ligne, pour promouvoir son CV numérique ou pour la page de présentation d’une entité commerciale.

Comme expliqué dans cette introduction, les noms de domaines revêtent une grande importance pour votre présence en ligne et, par extension, pour la stratégie numérique de votre entreprise, d’où l’importance de les sélectionner avec soin.

Qu’est-ce qu’un nom de domaine ?

Pour simplifier, Internet est un vaste réseau d’ordinateurs interconnectés via un maillage de câbles mondiaux. Chaque ordinateur est repéré par une adresse IP, une suite numérique du type : 142.250.68.142. Ces chiffres, souvent ardus à mémoriser, sont rendus plus accessibles par les noms de domaine. Tout comme on renomme un contact dans notre téléphone pour le reconnaître aisément, on attribue à une adresse IP un nom de domaine plus identifiable et mémorisable, tel que google.com.

Un nom de domaine se divise en deux parties : un préfixe (google) et une extension (.com). Tandis que le choix du préfixe est libre, les extensions sont approuvées par l’ICANN, l’autorité de régulation d’Internet. Il en existe environ 1500, conçues pour des régions spécifiques, des branches professionnelles, des types d’organisations ou des concepts plus généraux.

Comment opter pour un nom de domaine ?

Si habituellement, on ne choisit pas le nom de sa rue, sur Internet, vous avez le champ libre. À condition, évidemment, que le nom de domaine ne soit pas déjà pris ! Il n’existe pas de directives absolues pour le choix d’un nom de domaine. Cependant, certaines informations sont à connaître et d’autres erreurs à éviter. Votre décision s’appuiera sur plusieurs facteurs que nous allons examiner.

Définir un projet

Vous envisagez d’acquérir un nom de domaine ? Très bien, mais dans quel but ? Est-ce principalement pour un site internet ou pour des e-mails ?

Si le nom de domaine vise à créer des adresses électroniques, alors le choix est rapide : pourquoi ne pas essayer votre nom de famille avec une extension en .fr, .com, .net ou .perso ? La famille Dupont pourrait enregistrer durand.com pour des emails tels que luc@durand.com et melanie@durand.com.

La partie web pourra, quant à elle, être soit ignorée, soit répartie en sous-domaines du type https://sous.mondomaine.com, https://sur.mondomaine.com… Cela n’est pas idéal pour un site internet, sauf s’il s’agit d’un CV ou d’un portfolio en ligne.

Oubliez les stratégies SEO

Aux débuts des années 2000, les algorithmes de recherche n’étaient pas aussi sophistiqués qu’aujourd’hui. Les mots-clés dans les noms de domaine avaient un impact sur le référencement.

De ce fait, nombre de sites étaient nommés avec des requêtes clés comme achetervoitureoccasion.com. Cependant, ces sites se limitaient souvent à afficher des annonces pour générer des clics. Devant cette situation, ces types de noms de domaine sont maintenant mal vus par les utilisateurs, et leur confiance est faible lors de la navigation.

De plus, le nom de domaine n’influence plus le SEO. Ce qui importe, c’est le contenu et la qualité du site. Par exemple, tout le monde sait qu’amazon.com n’est pas dédié à un fleuve ou une jungle ! De même, google.com ne laisse pas deviner qu’il s’agit d’un moteur de recherche. Un mot-clé dans le domaine est donc purement indicatif pour l’utilisateur.

Évitez les tirets

Les tirets dans un nom de domaine sont mal vus. En théorie, cela semble offrir des URL courtes et alternatives, mais la réalité est différente. Plusieurs raisons expliquent pourquoi le domaine a-b-c-d.fr est encore disponible.

La communication autour d’un nom de domaine avec tiret n’est pas intuitive, peu importe la langue. De plus, ce caractère n’est pas facilement accessible sur un clavier.

Aussi, la majorité des accès Internet se font désormais via smartphone. Selon BroadbandSearch, la navigation mobile a surpassé celle sur ordinateur. Que ce soit sur iPhone ou Android, le tiret est moins accessible.

Définissez l’audience de votre site web

Pour ce qui est de l’extension de nom de domaine, le .com est historique et très recherché. Même si le site vise en premier lieu un public francophone, le .com est souvent préféré au .fr, ne serait-ce que pour établir une redirection presque obligatoire, tant les habitudes des utilisateurs sont ancrées.

Avec la rareté des extensions .com et .net, leurs prix ont un peu grimpé, et certaines extensions géographiques sont devenues populaires, comme le .me (Monténégro) ou le .co (Colombie).

L’ICANN a introduit les gTLD, des nouvelles extensions généralement plus onéreuses, mais encore peu adoptées car elles ne font pas partie des habitudes. Elles sont souvent utilisées en complément d’un .com.

Que ce soit pour des adresses email, un CV en ligne ou un réseau de sites avec sous-domaines, la règle reste la simplicité : pas de tiret et des extensions classiques ou géographiques pour l’instant.

Quelle extension de nom de domaine choisir ?

Dans la sélection d’un nom de domaine, l’extension a son importance, et certaines sont à éviter. De plus, la nature de votre site peut orienter votre choix vers une extension plutôt qu’une autre. Néanmoins, les extensions historiques restent privilégiées car elles sont les plus répandues et ont créé des réflexes chez la majorité des internautes. Si le nom de base du domaine doit être facile à retenir, l’extension doit également être cohérente avec celui-ci.

Quelle extension TLD pour quelle utilisation ?

Malgré la diversité des extensions de noms de domaine, les classiques restent très prisés, incluant les incontournables .com, .net et .org. Avec la pénurie des noms disponibles sur les deux premiers, leur coût a légèrement augmenté, mais ils demeurent accessibles.

Initialement, le .com était dédié aux entreprises voulant s’établir en ligne, mais il a perdu de sa spécificité. Aujourd’hui, “com” évoque davantage la communication. Le .net, moins populaire, est souvent enregistré pour prévenir le détournement de trafic. Le .org, quant à lui, est traditionnellement réservé aux organisations non lucratives. Chez Google, le .org mène à la fondation de l’entreprise. Chez Microsoft, il redirige vers leur politique RSE. Facebook, lui, redirige simplement vers le .com.

Les ccTLD (Country Code TLD) sont spécifiques à chaque pays. Ainsi, un site en .fr s’adresse généralement à un public francophone, tout comme un site en .es pour les hispanophones ou en .de pour l’Allemagne. Une entreprise française s’étendant à l’international optera pour plusieurs extensions pour différentes versions de son site, redirigeant souvent le ccTLD vers un dossier ou un sous-domaine pour simplifier la gestion.

Certaines ccTLD sont choisies pour contrer la pénurie sur les TLD génériques. Selon l’utilisation, le .cc (îles Coco en Australie) peut signifier Community Center, Creative Cloud, Cloud Center, Carbon Copy, etc. Les possibilités sont nombreuses et rien n’est fixe !

Qu’en est-il des récents gTLD ?

Face à la rareté des TDL standards, l’ICANN a lancé de nouvelles extensions. On y trouve des .cloud, .app, .music, .blog… Cependant, leur mise en marché a pris du retard et, de plus, le coût de ces derniers est parfois supérieur, ce qui n’aide pas à leur large adoption.

Si des leaders du web tels que Facebook, Google ou Amazon commençaient à utiliser des .social, .search ou .shop pour leurs domaines, ces gTLD pourraient gagner en visibilité et devenir plus courants.

Pirater une TLD

L’acquisition d’un domaine nécessite souvent de la créativité, notamment dans le choix de l’extension. Reddit, par exemple, utilise la ccTLD italienne redd.it qui redirige vers reddit.com. Cette extension a été fréquemment adoptée comme un indéfini en anglais, suivie d’un verbe d’action : shoot.it, watch.it…

Le .me, attribué au Monténégro, a gagné en popularité grâce à sa signification en anglais. Proton Mail utilise @pm.me pour “private message me”. Le service about.me offre quant à lui la création d’un CV en ligne personnalisé.

Le .co, initialement colombien, est perçu comme une alternative au .com ou comme un acronyme commercial. Cependant, il peut entraîner une confusion, menant à saisir .com par réflexe.

D’autres extensions servent à compléter des mots, comme .es (Espagne) ou .re (Réunion). Ainsi, voitu.re pourrait renvoyer à un blog sur les voitures. Ces pratiques ne sont efficaces que si le domaine final est impactant et mémorable.

Où se procurer son domaine ?

L’enregistrement d’un domaine s’effectue en plusieurs phases. D’abord, il faut vérifier la disponibilité du nom envisagé. Les offres varient selon le prestataire choisi pour l’enregistrement.

Contrôlez la disponibilité du domaine

La plupart des hébergeurs web commercialisent des domaines, simplifiant ainsi la démarche pour le client, tout en vendant des solutions de stockage en ligne associées.

Des outils existent pour identifier rapidement un domaine libre. Les hébergeurs indiquent si les noms proposés sont disponibles, mais la recherche peut être exhaustive. Pour cela, vous pouvez consulter des sociétés telles que Hostinger, IONOS, OVH, ou 02switch.

Instantdomainsearch.com permet de vérifier instantanément sa base de données à mesure que vous tapez. Les résultats sont immédiats, ce qui facilite la recherche de noms souhaités.

Néanmoins, les tentatives aboutissent souvent à un échec, nécessitant de faire preuve d’ingéniosité et de choisir des termes alternatifs. Les outils de suggestions, comme Leandomainsearch.com d’Automattic ou Looka, peuvent alors s’avérer utiles.

Évaluez la durée de location du domaine

Un domaine n’est pas acheté, mais loué, généralement pour 1 à 10 ans. Les tarifs annuels peuvent diminuer avec la durée de l’engagement.

Méfiez-vous des prix alléchants pour la première année, comme ceux d’Amen, qui peuvent masquer des frais d’hébergement ultérieurs plus élevés.

Puisqu’il s’agit d’une location, il faudra renouveler le paiement à chaque anniversaire de l’enregistrement. En général, le bureau d’enregistrement vous avertit en avance. Il est aussi possible de configurer un renouvellement automatique, en veillant à ce que vos moyens de paiement restent valides.

Valorisez votre domaine avec un site web

Associez votre domaine à un hébergement web

Tous les hébergeurs examinés offrent la possibilité de réserver un domaine, mais à des tarifs et avec des avantages variés.

Un domaine permet de gérer la zone DNS pour rediriger vers un espace web, soit essentiellement un remappage d’un nom personnalisé vers une adresse IP. Les bureaux d’enregistrement offrent aussi des redirections d’email vers des services tiers comme Gmail ou Outlook.com.

Pour séduire plus de clients, les hébergeurs proposent souvent des offres supplémentaires. Certaines offres incluent du stockage statique

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