J’en vois déjà qui sont entrain de crier au scandale ! Et pourtant c’est loin d’être aussi limpide et simple que ça ! Si les adeptes de la SEO attitude prônée par Google, suivent aveuglement les guidelines de la firme de Mountain View, les autres, sont partagés par l’envie de bien faire, mais aussi par l’envie de gagner leur vie grâce à leur travail. Et oui, parce que si vous suivez exactement les directives de Google, vous allez galérer plus longtemps, avant de vivre de votre site. Vous vous dites alors que je dois être un gros Black-hat-like, diseur de bonnes aventures et faiseur de miracles aux techniques interdites. En fait, pas du tout, quoique…
Revenons aux bases même de ce qu’est le Black-hat seo ?
Le Black-Hat SEO, c’est quoi ?
Pour faire bref, le black-hat c’est une autre vision du web. Une façon de voir les choses différemment, d’interpréter les usages communs dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et de tester, tester, et tester encore, diverses solutions, scripts et logiciels, permettant de gagner des places dans les SERPs de Google. Évidemment, certains black-hat sont plus bourrins que d’autres. Quelques-uns arrivent à vous positionner un nouveau domaine en 1ère page en 2 mois, alors que d’autres spamment à outrance et tirent dans tous les coins sans savoir où ils vont.
Comment devient-on un Black-hat ?
On ne le devient pas, on l’est dès le départ. Le Black-hat n’est pas le vilain petit canard du web comme on aime à le présenter, ni celui qui détient toutes les clés du référencement. On naît Black-hat dans la mesure ou l’on ne se contente pas d’adhérer aux mouvements de masse sans avoir un peu gratter sous le vernis. Le Black-hat, c’est celui qui cherche à savoir et à comprendre surtout, pourquoi développer et mettre en place certaines techniques plutôt que d’autres et pourquoi cela fonctionne ou pas.
Qu’est-ce qu’il faut pour devenir un Black-hat ?
De la curiosité, de la motivation, une grosse connaissance du web et je dirais aussi qu’un bon black-hat doit aussi avoir le nez creux. Il doit pouvoir anticiper les obstacles et gérer ses efforts pour ne pas s’éparpiller.
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Quels sont les moyens mis en œuvre par un Black hat ?
Ils sont très vastes. Au tout début d’Internet, il suffisait de bourrer jusqu’à la lie la balise keyword de mots clés, et cela fonctionnait. Aujourd’hui, la vie d’un Black-hat seo est plus compliquée. Comprenez qu’un black-hat est avant tout un bosseur, parce qu’on le veuille ou non, le travail à accomplir est énorme et ceux qui pensent qu’ils ont des techniques magiques se trompent du tout au tout. Par contre un black-hat, au contraire de ses semblables du camp d’en face, fera son maximum pour automatiser toutes ces tâches. Vous pensez bien, que gérer des milliers de splogs, de poster des commentaires sur les forums ou d’écrire des centaines d’articles spinnés à la volée n’est pas possible autrement.
Les logiciels utilisés sont encore là aussi, nombreux et variés, mais ils sont assez complémentaires les uns par rapport aux autres : XRumer, Senuke, Bookmarking Demon, Sick Submitter, Scrapebox, etc… (j’en oublis sûrement). Les logiciels ne sont que des outils, bien au contraire, c’est de leur bonne utilisation que dépendent les résultats.
Un Black-hat “gère” donc des galaxies de sites appelés “splogs”, aux contenus automatiques (piqués ça et là), créant ainsi des linkwheels (structure de sites liés entre eux), permettant d’alimenter leur money site (le site général, celui qui convertit) en backlinks (liens entrants) – je résume grossièrement, bien sûr !
Alors, le black-hat SEO c’est mal ?
Pas vraiment, non. Dans une certaine mesure, c’est même recommandé, cela permet de cette façon aux moteurs d’améliorer leur algorithme pour parer aux méthodes douteuses et border-line. Chaque camp gagnant ainsi de nouvelles batailles, se serait presque sain, si on en juge par l’hégémonie de Google qui fait la pluie et le beau temps.
Le black-hat, tout le monde en fait, même les bénis oui-oui du SEO. Lorsque vous créez des liens sur d’autres pages, laissez des commentaires sur les blogs, participez aux forums, guettez le dernier digg-like à la mode et boomarkez vos favoris sur twitter, facebook ou squidoo, vous faites du black-hat, dans l’état d’esprit, je m’entends. Comment ? Parce que vous recherchez les meilleures pages, les meilleurs pagerank, les domaines liés à votre activité/ passion, pour poser vos liens avec des ancres optimisées. A partir du moment où vous mettez en place une stratégie de liens, vous réfléchissez comme un black-hat, simplement parce que vous essayez d’anticiper les résultats possibles pour votre site, et cherchez à améliorer votre positionnement dans les SERPs.
Bien sûr, vous n’êtes pas un ayatollah du black-hat, vous n’utilisez pas de stratégies critiques et vous n’êtes pas à la tête d’un empire de MFA ou de splogs. Mais lorsque vous référencez un site sur des annuaires à description unique et que vous vous posez la question (que tout le monde s’est posée, un jour) :”Comment je pourrais faciliter (automatiser, c’est en faite la véritable intention dans votre tête) cette tâche ?” vous appliquez d’une certaine façon une logique black-hat.
Et qui n’a pas spinné (réécrire un article plusieurs fois avec des synonymes), me jette la première pierre.
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Je reviens sur un point également, qui me tient à cœur. Concernant le content-spinning. Cette technique qui consiste à réécrire plusieurs versions d’un même texte en variant les tournures de phrases, est pour moi une technique white-hat. Il est tout à fait normal de vouloir simplifier certaines tâches fastidieuses et si l’article spinné est de qualité, je ne vois pas au nom de quoi il serait à considérer comme du spam. Puisque tout le monde veut se prémunir contre ça et contre le duplication de contenu, il est même vital (pour un meilleur référencement de votre site) de re-considérer cette technique avec le plus grand intérêt.
Pour conclure, je dirais donc, qu’à part une minorité de bourrins prétentieux, pour qui le black-hat est une nouvelle forme d’expression anarchiste (oui, je vais loin là ;D), ses adeptes ne sont rien d’autres que des spécialistes qui aiment le web et qui cherche à en tirer profit (attention, les bons, les vrais, se compte sur les doigts d’une main) ce que tout le monde peut comprendre. Il est donc très hypocrite, de penser que ces gens là, sont des parias sans scrupules qui gâchent notre temps et leur talent. Parce qu’après tout, nous cherchons nous aussi, à développer notre activité sur la Toile. Seules les méthodes différent.
Black-hat ou white-hat, personne n’a réellement tort ou raison, chacun y voit surtout une façon de bénéficier du système, selon son état d’esprit, ses ambitions et ses méthodes.
Je crois que la limite est floue entre un BH et un WH : les deux utilisent des techniques d’optimisations et de linking que Google ne veut pas.
La différence la plus flagrante pour moi, est que le BH va essayer d’automatiser ces optimisations.
Après tout le monde est dans le même chapeau : le résultat auprès du client doit être là, et perdurer ! 🙂
Je crois que je vais tomber malade…
La définition du black hat donnée dans ce blog est déformée. Certes, le black hat est un bosseur, je veux bien croire qu’il n’adhère pas aux idées toutes faites (encore que ce soit une vision un peu trop simpliste et – si j’ose dire – bisounoursiste des choses).
Mais la ligne de démarcation qui permet de qualifier un pirate de black hat réside dans ses motivations:
Un black hat est par définition un pirate qui cherche à violer des systèmes et réseaux informatiques _dans le but de nuire ou de s’enrichir_.
La définition de white hat est quant-à elle trop floue pour pouvoir prétendre la poser de façon absolue:
Certains diront qu’un white hat est un pirate qui lui aussi va violer des systèmes et réseaux informatiques, mais dans le but de dénoncer des injustices, des abus, etc.
D’autre définissent comme white hat les gens qui travaillent au contraire à la sécurisation des systèmes et réseaux informatiques.
Et je suis sur de trouver encore d’autres définitions si je cherche.
Je n’adhère absolument à cet article: le point de vue de l’auteur est bien loin de la réalité.
En valeur absolue, dès que tu fais un backlink, tu violes les guidelines Google.
La frontière est effectivement floue entre les deux côtés. D’ailleurs, j’entends de plus en plus de BH qui parlent comme des livres WH.
Comme dit dans plusieurs articles, un Black Hat Seo est quelqu’un qui essayera d’automatiser au maximum un schéma de netlinking poussé afin d’arriver dans les premiers résultats. Le white hat fera de même mais en automatisant quasiment pas les tâches.
Bref, on sent que la communauté FR cherche à définir les BH ;), le mot d’ordre principal étant l’automatisation.
Une vision un peu erronée du SEO : Bourrer la balise keyword de mots clés n’a jamais été une technique white hat ou black hat, c’est être un mauvais référenceur tout simplement !
Le Black Hat est avant tout un état d’esprit, et les bons référenceurs BH sont quelques dizaines en France. Acheter Senuke ou Xrumer ne fera jamais un bon Black Hat !
Les White Hat utilisent parfois des techniques Black Hat et les Black Hat s’inspirent du White Hat pour passer sous les radars…
Je rebondis sur ce passage : “Lorsque vous créez des liens sur d’autres pages, laissez des commentaires sur les blogs, participez aux forums, guettez le dernier digg-like à la mode et boomarkez vos favoris sur twitter, facebook ou squidoo, vous faites du black-hat” >> Désolé mais l’on ne doit pas avoir la même définition du BH !